À la recherche du job de rêveComment trouver sa voie ?
Tu souhaites trouver la voie professionnelle dans laquelle tu pourras contribuer, t’épanouir, développer tes skills ?
Ras le bol d’aller au boulot dans un état proche des zombies de Walking dead ?
Le constat est clair : tu n’es pas épanoui(e), tu aspires à autre chose mais … problème.
Face à une immensité de choix, où aller ? Quel chemin prendre ?
Blog | Vie professionnelle
L'importance de partir de soi
Je me souviens de ces journées de recherches sans fin, les journées où mon ordinateur se trouvait en pls tellement j’avais d’onglets de recherche d’ouverts sur mon ordinateur.
Un vrai casse-tête.
C’est simple, plus je cherchais, plus je me rendais compte que les recherches allaient être longues.
Plus je cherchais, plus je réalisais à quel point je ne connaissais pas la majorité des métiers qui existaient.
Plus je cherchais, plus j’avais de doutes et moins je savais …
Je ne sais pas si tu te retrouves là-dedans.
Si oui, rassure-toi. C’est un cap que chaque personne en phase de reconversion professionnelle connait bien.
Après plusieurs mois d’exploration, je me suis rendue compte que je ne prenais pas le « problème » par le bon bout.
En fait je partais du métier à défaut de partir de moi.
J’étais en train de reproduire ce que j’avais fait pendant plusieurs années dans le monde du travail à savoir tenter de me faire entrer dans des cases dont les formes ne correspondaient pas à qui j’étais réellement.
« Ce qui peut aider un jeune à trouver sa voie, c’est son pouvoir de rêve »
Boris Cyrulnik
Rassurer son ego
Je dois l’avouer … je voulais résoudre ce casse-tête seule, je voulais m’en sortir seule (ah ce cher ego …).
C’était simplement le mode de fonctionnement que j’avais ancré depuis des années, celui qui me donnait une impression de sécurité.
Un pur mécanisme de défense pour éviter d’être déçu par l’extérieur ;).
Mais après avoir changé un bon nombre de fois d’emploi, d’entreprise, je commençais réellement à saturer, à tous les niveaux.
Je brûlais d’envie de faire quelque chose qui me donne la patate, quelque chose qui puisse réellement faire une différence dans la vie des gens. Un emploi qui ne me plonge pas dans une attente incessante des week-end, des vacances.
Savoir pourquoi on le fait
Avez-vous une idée de combien d’heures en moyenne nous consacrons à notre emploi en une vie ?
Presque 100 000h soit environ 12 ans …
Comment vous dire que je commençais à refuser l’idée de me voir dépérir dans des jobs qui ne me convenaient aucunement.
Passer 12 ans à se faire **** ? à se lever le matin avec la boule au ventre ?
Non
Se retrouver à 70 ans avec un nombre incalculable de regrets sur ce que j’aurais pu apporter, créer dans ce domaine ?
Impensable !
Ce scénario-là était pour moi devenu pire que celui de tout arrêter pour tout recommencer, ailleurs.
Faire un saut dans ce futur que je ne voulais pas m’a nettement fait bouger.
Un chemin de retour à soi
Mais … comme beaucoup, nous choisissons une voie au lycée, nous nous y engouffrons sans trop y réfléchir, nous voulons rendre fiers nos parents et … un beau jour nous faisons un constat : notre métier ne nous plait pas mais nous ne savons pas vraiment ce qui au fond nous plait.
Souvent nous pensons nous connaître … ces carrefours de vie nous font réaliser que nous sommes en fait de véritable inconnues à explorer.
L’étape qui m’attendait était donc la plus importante : apprendre à connaître la personne qui avait élu domicile à l’intérieur de moi et que j’avais inconsciemment mise de côté.
Mais comment ?
De nombreuses fois j’ai pensé à me faire accompagner par des spécialistes de l’orientation (je ne savais absolument pas comment les nommer) mais le souvenir des conseillers d’orientation du lycée m’avais quelque peu refroidi.
J’avais peur de tomber sur une personne incompétente, qui cherche à m’influencer, qui me presse ou encore qui juge mon parcours.
Sauf que je sentais bien au fond de moi que je n’y arriverai pas seule, que j’avais besoin de quelqu’un pour m’aider, à me voir, à m’explorer.
J’avais peur mais j’étais déterminée à enfin me choisir, à enfin m’autoriser à contribuer à ma façon, en fonction de qui j’étais profondément (en arrêtant de me noyer dans des rôles, des fausses identités).
Faire un premier pas
J’en ai donc parlé autour de moi (du moins à des personnes qui étaient en mesure d’accueillir tous ces questionnements sans jugement).
Et puis… la vie m’a orienté vers une personne spécialisée dans l’orientation des très jeunes, jeunes, moins jeunes ;).
Et … une fois le process lancé, tout s’est enchaîné plus ou moins rapidement.
En fait … il fallait introduire cette première pièce. Tout est parti de là.
Cet accompagnement m’a permis d’obtenir des réponses qu’il m’a fallu intégrer.
Cet accompagnement a commencé à ouvrir des portes que je ne voyais pas.
Là… j’ai commencé à me demander pourquoi je ne l’avais pas fait avant.
Toutes ces années passées à me concentrer sur ce qu’on attendait de moi … Toutes ces années passées à ignorer mes réels besoins, mes valeurs profondes, mes talents, mes envies … ce fut un choc. Mais un bon.
Evidemment, je prêche pour ma propre paroisse car c’est surement la meilleure décision que j’ai prise de ma vie.
Celle de me faire aider oui mais plus précisément, celle de me rencontrer.
Je ne lancerai pas des fleurs au monde de l’accompagnement, du coaching si j’en étais encore aujourd’hui au même point ;).
Accepter le process
Je n’en suis pas ressortie tout de suite avec un métier précis non.
Peu à peu j’ai réalisé que tout ce processus n’avait pas pour seule et unique finalité que celle de trouver un métier et basta.
J’en suis ressortie avec une vision et un recul sur moi, mes schémas, mes besoins etc. qui m’ont ensuite permis de voir quel type de métiers, quelles conditions de travail etc. pouvaient m’apporter un réel épanouissement.
Qui m’ont également permis de faire le point sur ma vie familiale, amoureuse etc.
Sur ce chemin (qui ne sera evidemment pas exactement identique au vôtre), je n’ai pas eu une réponse en un coup, j’ai eu plusieurs réponses petit à petit. Ce fut un parcours au cours duquel j’ai rencontré plusieurs personnes qui m’ont chacune permise d’ouvrir de nouvelles portes. Elles ont planté des graines que j’ai choisi d’arroser.
Un parcours au cours duquel j’ai dû faire face à tout ce que j’étais y compris les zones qu’on apprécie pas tellement observer :
- les peurs (peur de décevoir, peur de se tromper, peur de manquer, peur d’être rejetée etc).
- les croyances, les conditionnements limitants des proches, des parents, de la société
- les parts de soi blessées
Une quête bien plus vaste
En fait … cette quête que l’on a de vouloir trouver notre voie en cache une bien plus vaste : c’est une véritable quête de connaissance et d’amour de soi.
Une fois sur ce chemin, le métier n’en devient qu’une conséquence.
On réapprend à vivre. On se voit différemment. On voit les autres, la vie différemment.
Comment accepter de s’imposer du limitant lorsqu’on a touché à la beauté en nous ? lorsqu’on a arrêté de remettre notre pouvoir à l’extérieur ?
Vous savez, « trouver sa voie » selon moi n’est que l’arbre qui cache la forêt.
On se trouve d’abord soi et ce soi n’est pas condamné à suivre une seule voie.
Ce soi, une fois qu’il a appris à s’écouter, peut partir explorer autant de voies qu’il souhaite.
En fait … il suffit de tendre l’oreille à l’intérieur de vous. Les réponses vous les avez. Elles sont simplement à aller éclairer.
Et vous faire accompagner est un moyen précieux de vous mener à cela.
Préparatrice mentale, coach et hypnothérapeute
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Parce que tu mérites d’être détendu, équilibré et prêt à vivre chaque journée avec confiance.