Combien de fois cette question a résonné dans la boîte crânienne de l’humanité ?
Un bon paquet de fois certainement.
Combien de nous se sont retrouvés plongés dans des vagues de doutes, des phases de flottement où :
-nous ne savions pas quel chemin prendre
-plus rien ne semblait nous convenir ou nous attirer
Avec peut-être ce sentiment immense d’avoir fait fausse route, de s’être fourvoyé pendant des mois, des années dans une vie ou une activité qui semblait aller, une profession qui remplissait le minimum des besoins du quotidien
La routine s’est installée et l’on ne s’est plus vraiment posé les questions essentielles :
Est ce que ma vie me correspond ?
Est ce que ce que je vis est en accord avec qui je suis profondément ?
Au fond, qui suis-je ?
Et puis, peu à peu on a ouvert les yeux, peu à peu on a entraperçu des nœuds en nous, des torsions internes.
Sans vraiment pouvoir y mettre des mots, on a senti une dissonance grandir en nous.
Comme si le rôle s’effaçait au profit du véritable soi.
L’absence de réponses à ces questions a laissé place à des lamentations, un sentiment de solitude, peut-être même des désillusions liées à un avenir que vous n’arrivez plus à appréhender sereinement.
…
Pause
…
Si vous vous reconnaissez dans ces mots, respirez un grand coup.
Ces inquiétudes, cette anxiété quant à votre avenir sont des scénarios catastrophes élaborés par votre mental.
Il est difficile, lorsqu’on est pris dans ce labyrinthe des lamentations, des doutes de se désidentifier car l’histoire est bien ficelée. Votre mental vous a fait croire qu’il y avait un énorme problème à résoudre.
Il vous a peut être fait croire que vous-même étiez le problème ou bien que vous n’étiez pas normale, instable, incertaine. Il vous a eu.
Dans ce genre de phases dans lesquelles nous sommes invités à introspecter, à se questionner, le problème est de vivre cette expérience comme un problème.
C’est-à-dire que nous allons croire que ce n’est pas normal de traverser cela.
C’est-à-dire que nous allons croire que nous avons loupé le coche, que nous avons raté quelque chose, que nous sommes dans le pétrin, que nous n’allons pas nous en sortir, que sans cap défini nous ne sommes plus rien voir même que nous sommes un gros boulet.
Respirez et prenez conscience que toute cette logorrhée n’est qu’une activité de votre mental qui turbine, qui panique et renforce le flou.
Sachez tout d’abord que vous n’êtes pas réductible à ce que vous faites. Vous êtes n’êtes pas vos actions, vous n’êtes pas votre métier, vous n’êtes pas votre situation financière.
De plus, sachez que, vous pouvez en fait tout faire dans le sens où n’existent que les limites que votre cerveau pose.
Quand vous commencez à casser les barrières conscientes et inconscientes de ce qui est impossible, vous constatez qu’en fait … vous êtes un réservoir de possibilités, la vie est un réservoir de possibilités.
Encore faut-il s’autoriser à franchir le pas ;).
Vous savez j’ai longtemps été terrifiée de faire des erreurs de parcours, de prendre des mauvaises routes. Ma vision de la vie était profondément binaire avec les bons d’un côté et les mauvais de l’autre.
J’étais persuadée que la vie était une carte routière où seule certaines routes menaient au bonheur, où nous devions être attentifs, rigoureux pour faire les bons choix.
Il m’a fallu un certain temps pour déconstruire et m’éloigner de ces concepts, de ces classifications aucunement représentatives de la sublime complexité de la vie.
Non, il n’existe pas de bon ou mauvais chemin, ni bonne ou mauvaise voie mais que des expériences à vivre.
Retenez ces mots : expériences à vivre.
C’est notre mental qui aime tant coller aux choses des étiquettes. Il veut vous simplifier la vie, il souhaite mettre des mots, définir, ranger, classer le vivant.
Il n’y a qu’une chose à faire de votre vie : la vivre.
La vivre en créant, la vivre en aimant, en expérimentant, en voyageant, en servant, en vous exprimant, en riant, en dansant, en faisant porter votre voix …
Si vous savez quoi faire de votre vie puisque vous vivez déjà, là maintenant tout de suite.
Seulement oui, vous expérimentez le doute.
Seulement oui, votre mental crée des histoires, souhaite que vous lui traciez un parcours précis du quoi, où, comment, quand etc pour les prochains mois/années.
Il veut toujours tout savoir sur tout celui-là … 😉
Rassurez-le, tout va bien. Vous n’êtes pas en danger.
Ne pas savoir fait partie du chemin et même si parfois nous avons l’impression de contrôler notre vie, notre environnement, les imprévus sont là pour nous rappeler tous les espaces où nous n’avons pas la main.
Ces espaces de flou sont des espaces d’invitation à la foi.
Plus vous cultiverez cette confiance en l’intelligence de la vie, plus les choses s’éclairciront d’elles-mêmes.
Une autre de mes invitations serait de vous féliciter.
Oui, félicitez-vous, car si vous vous trouvez actuellement au sein d’un tel carrefour, cela signifie probablement que vous avez décidé de vous choisir, d’écouter vos besoins, de vous faire vivre quelque chose qui compte pour vous.
Voyez alors comme le chemin que vous êtes sur le point de prendre se remplit de lumière.
Félicitez-vous de vouloir le mieux pour vous.
Et acceptez qu’il vous faille quelques temps d’adaptation pour vous accueillir petit à petit dans tout ce que vous êtes (la connaissance de soi est le chemin de toute une vie).
Acceptez de ne pas forcément avoir toutes les réponses aux questions que vous vous posez d’un coup.
Et si vous souhaitez un cap, le questionnement est un excellent outil pour faire émerger ce qui sommeille en vous, pour aider à cheminer.
Le tout sans stress, dans une démarche de curiosité, un peu lorsqu’on apprend à connaître quelqu’un.
>> Replongez dans votre enfance, quels étaient vos rêves ?
Qu’est ce que vous faisiez avec plaisir ? Naturellement ?
Qu’est ce qui vous mettait en joie ?
Prenez le temps, fermez les yeux. Respirez profondément.
Reconnectez-vous à des moments, des sensations.
Laissez-vous guider, laissez-vous porter.
Maintenant faites un saut dans le futur.
Comment imaginez-vous ce futur ? Où vous trouvez-vous ? Avec qui ?
Qu’est ce que vous faites ? Comment vous le faites ?
Notez tout ce qu’il vous vient.
Parmi ces informations récoltées, des pépites s’y cachent.
>> Une autre question significative que vous pouvez vous poser :
Quelles sont les valeurs que j’ai envie d’honorer ? Quelles sont mes priorités aujourd’hui ?
Me sentir libre ?(liberté), passer du temps avec mes enfants ? (famille), aider à rendre ce monde plus juste ? (justice), trouver de nouvelles idées ? (créativité) etc.
Si vous ne deviez n’en retenir que 3, quelles seraient-elle ? (sachant que tout au long de votre vie, nos valeurs peuvent évoluer).
A partir de cela, questionnez-vous : ces valeurs sont-elles honorées actuellement dans votre vie (professionnelle, familiale etc.) ? qu’est ce qui vous permettrait de les nourrir ? Comment pourriez-vous faire ?
Bien sur, je pourrais vous faire un article de 200 pages tellement ce terrain est riche.
Sachez dans tous les cas que si votre mental s’embrase, si des peurs surviennent lors de ce questionnement, alléluia vous êtes humains ;).
Elles sont normales, souvent infondées, souvent irrationnelles mais normales.
Les accueillir ne veut pas dire que vous devez vous soumettre à elles.
Là encore, chacun a le pouvoir de développer un rapport aux peurs serein et apaisé (il n’y a pas un accompagnement où l’on ne travaille pas là-dessus).
Et c’est souvent là où nous avons le plus peur que se cachent les choses qui comptent le plus pour nous …
Quoi qu’il arrive, si vous souhaitez aller plus loin dans ce voyage aussi bien intérieur qu’extérieur, sentez-vous libre de me contacter pour que nous puissions échanger sur votre situation.
> Ta vie professionnelle ou personnelle manque de sens pour toi ?
> Tu sens que tu n’es actuellement pas à ta place ?
> Tu veux enfin déployer tes ailes et t’envoler vers plus de joie, de stimulation, de contribution ?