Les mots « changement », « nouveauté », « inconnu » te font peur ? Pas de panique. En réalité ces mots créent chez nous des réactions émotionnelles fortes car notre système nerveux les considèrent comme des dangers susceptibles de menacer notre survie.
Dans cet article, je vais t’exposer trois possibilités dont chacun d’entre nous disposons pour appréhender le changement qui fait si peur à notre système nerveux.
Oui, de nombreux changements que la vie nous propose n’étaient pas prévus aux programmes.
Et oui parfois nous nous serions volontiers passés de certains d’entre eux.
Sur de nombreux aspects, la vie ne se prive pas pour nous montrer que le contrôle que nous pensons avoir sur l’extérieur demeure, la plupart du temps, pure illusion.
Certains facteurs nous dépassent complètement : la météo, les mots et les actes d’autrui, les deuils, les décisions d’Etat, les évolutions technologiques, les crises financières, sanitaires (ça on l’a bien compris ;)) etc.
Comme vous, j’ai de nombreuses fois souhaité troquer un temps pluvieux contre un magnifique ciel bleu lorsque j’étais en vacances mais force est de constater que ça n’a pas marché ;).
Il y a d’autres éléments sur lesquels nous avons une part d’influence certes mais celle-ci ne s’avère pas totale : notre santé, notre apparence, notre réputation etc.
Accepter notre impuissance face a certaines choses constitue un premier pas vers la paix intérieure et permet de ne pas gaspiller de l’énergie à entretenir des plaintes.
Nous n’avons pas la main sur ce que la vie nous envoie comme changement en revanche nous avons le contrôle sur ce que nous en faisons, sur comment nous le percevons, sur comment nous l’appréhendons.
Il y a un outil de coaching que j’aime beaucoup utiliser et qui permet souvent d’ouvrir plusieurs portes pour les personnes que j’accompagne.
Cet outil créé par Hudson, célèbre coach américain, part du postulat que nous traversons plusieurs phases de changements dont la symbolique se rapproche des saisons : une saison estivale, hivernale, automnale et printanière (sache que je parle de cet outil de façon plus détaillée dans le programme gratuit que j’ai créé afin de t’aider à te reconnecter à du sens dans ta vie).
Chaque phase implique des défis, chaque phase instaure un climat émotionnel particulier, chaque phase nous plonge dans une dynamique différente, chaque phase nous ouvre des portes, nous propose des choix.
Lorsque toutes les saisons ont été passées, un cycle s’achève et c’est reparti pour un tour !
Certains professionnels de l’accompagnement estiment que ces cycles durent en général 7 ou 9 ans. Evidemment, je vous inviterai à ne pas vous coller à ces généralités et de cultiver la nuance si riche à ce monde.
Après une phase d’accalmie, où tout se passe bien pour toi, les mouvements de la vie nous font rencontrer des turbulences et deux chemins s’ouvrent généralement à nous :
En fait, lorsque la vie vous amène à vivre un changement (reconversion professionnelle, changement de lieu de vie, rupture amoureuse, décès d’un proche, licenciement, maladie etc.), vous avez le choix de l’appréhender de différentes façons :
Je me suis personnellement longtemps complue dans cette position de victime qui, sur le moment, se révèle confortable car elle induit une passivité facile, une absence de responsabilité sur ce que l’on vit. Autrement dit on se plaint et on attend que les choses se passent.
Plus vous serez ouvert au changement, moins vous freinerez le processus de transformation auquel vous êtes appelé. Plus vous serez dans cette posture d’ouverture, plus vite l’accalmie pointera le bout de son nez.
Un changement non prévu créera forcément des perturbations émotionnelles étant donné qu’une ancienne version de vous est appelée à laisser place à une nouvelle.
Nous sommes des êtres d’émotions et il est fondamentalement humain de passer par différentes étapes afférentes à la courbe du deuil (déni, colère, peur, tristesse …).
Accueillir et vivre ses émotions demeure primordial afin de pouvoir clôturer le processus et ainsi éviter de figer un état émotionnel dans le temps.
L’ouverture ne veut pas dire absence d’émotions mais acceptation de ce qui est, absence de résistance. Car c’est la résistance qui crée la souffrance, ce sont les pensées qu’on génère concernant l’évènements qui l’entretiennent.
Parfois, comme mentionné ci-dessous, on se retrouve stoppé c’est à dire pris dans l’engrenage des émotions que nous ne parvenons pas à accueillir et vivre. On se retrouve bloqué car certaines croyances qui stabilisait notre ancienne structure viennent contrecarrer le processus.
Lorsqu’on se ferme complètement au changement, en se victimisant, en ne prenant aucune part de notre responsabilité dans ce que nous nous faisons vivre, nous nous empêchons de franchir le prochain pallier d’équilibre qui nous est proposé. C’est un choix et il demeure vain pour les proches de cette personne de vouloir l’aider si celle-ci considère que le problème concerne tout le monde sauf elle (je parle aux potentiels sauveurs qui tomberaient sur cet article ;)).
Cultiver l’ouverture n’est pas la posture la plus naturelle tant notre cerveau associe depuis des milliers d’années le changement au danger, tant nous n’avons pas appris à l’accueillir comme une potentielle opportunité.
Plus vous vous brancherez à la prise de l’accueil, plus vous verrez en chaque transformation un espace d’expérimentation, une expérience du vivant qui vous mènera vers un prochain pallier. Un pallier qui vous permettra d’en apprendre davantage sur vous, un pallier qui vous permettra de regarder la vie d’une façon différente, un pallier qui conviendra encore plus à la personne qui vit en vous.
Sachez que si vous sentez que certains verrous subsistent, vous pouvez me contacter ici et me faire part de votre situation.
Avec Amour
> Ta vie professionnelle ou personnelle manque de sens pour toi ?
> Tu sens que tu n’es actuellement pas à ta place ?
> Tu veux enfin déployer tes ailes et t’envoler vers plus de joie, de stimulation, de contribution ?