La boule au ventre, la gorge nouée, les ongles rongés, les difficultés à dormir ça vous parle ?
L’inconfort dû à ce stress quotidien ne vous permet pas de vous sentir épanoui(e), d’accueillir les évènements du quotidien sereinement, d’entrer en communication de façon avec autrui de façon apaisée.
Aujourd’hui le stress est devenu monnaie courante. Il ne nous quitte plus et ce à tel point que l’on finit par s’habituer à toute sa panoplie de symptômes.
Au fur et à mesure du temps, il s’est frayé un chemin dans notre quotidien, il est devenu notre compagnon de route de tous les jours : « bah oui c’est normal de stresser ! ».
Et pour cause, les mises sous tension viennent de tous les fronts :
Face à cela, nous pouvons nous retrouver enfermé dans une boucle sans fin. Une boucle où l’on court après le temps, l’argent, la validation etc. sans à aucun instant de répit, sans pouvoir s’arrêter et revenir à soi, ses besoins, ses envies réelles etc.
Non le stress du quotidien aujourd’hui n’est pas tabou, il est en fait devenu complètement banal.
C’est presque si on en vient à vous regarder avec étonnement lorsque vous exprimez que vous ne vivez pas de stress quotidien dans le cadre de votre activité.
Évidemment, en plus de nos enjeux personnels, le contexte global (chômage, crise sanitaire, actualités diverses et variées, informations en continue diffusée par des médias qui savent faire de vos peurs leur fonds de commerce…) n’est pas le plus aidant pour cultiver un état d’apaisement, pour engager en confiance des actions qui nous tiennent à cœur (quitter un emploi qui ne nous épanouit pas, déménager etc.à) , pour prendre des décisions pour son avenir, pour investir dans tel ou tel projet.
Ce stress, comme l’immense majorité d’entre vous, je l’ai vécu et indirectement entretenu pendant de très nombreuses années : dans la sphère professionnelle, familiale, relationnelle etc.
J’étais consciente que quelque chose n’allait pas et, face à cela :
-soit j’entrais en lutte c’est-à-dire que je me mettais en résistance face à cet inconfort
-soit je tentais de l’ignorer, je le banalisais complètement.
En fait, je n’avais absolument pas conscience de ce qui, selon moi, devrait être connu de tous à propos de ce sujet à savoir :
Cette démarche de connaissance de soi constitue une étape fondamentale pour se sentir en paix avec soi-même et en paix avec les autres.
Pour ceux qui en doutent peut être, le stress n’est absolument pas une maladie à combattre, mais une réaction enclenchée par l’organisme pour faire face à une menace perçue (réelle ou imaginaire).
Le stress, en réalité, est probablement le facteur central ayant contribué à notre survie.
Sans stress, sans réponse de votre corps, nos ancêtres n’auraient pas forcément pris la peine de fuir, combattre lorsque des animaux affamés leur vie était en danger.
Le stress permet en réalité de générer un état d’alerte par le biais d’une augmentation du flux sanguin, une accélération des battements du cœur, la dilatation des artères et toute une panoplie de réactions physiologiques destinées à préparer votre corps à l’inattendu, destinées à vous protéger.
Une fois la menace éloignée, le pic d’adrénaline (cf schéma ci-dessous) est censé diminuer afin de revenir à un état d’équilibre.
C’est lorsque les phases de stress sont répétées, que cette régulation n’est plus possible. On entre alors dans une phase chronique.
Cet état de stress permanent peut être entretenu par un environnement particulièrement anxiogène et renforcé par notre mental qui ne cesse de ruminer sur le passé et/ou le futur.
Oui, notre état d’esprit, nos pensées ont un rôle majeur dans notre bien ou mal être du quotidien (« Celui qui contrôle ses pensées, contrôle sa vie. » Dalaï Lama) et je ne peux qu’encourager chacun à aller observer ce qu’il se passe à ce niveau.
Cette phase de stress chronique peut durer plusieurs mois, plusieurs années durant lesquelles l’organisme est poussé à s’adapter, à vivre en tension.
Or cet état de tension qui à l’époque ne durait que quelques minutes et demeuraient très utile pour ne pas finir en casse-croûte, n’est pas adapté à nos nouveaux modes de vie.
En d’autres mots, notre cerveau et ses mécanismes primitifs n’ont pas évolué à la même vitesse que nos modes de vie actuels.
Vous conviendrez que fuir ou combattre ne constitue pas une stratégie efficace lorsqu’on passe un examen, lorsqu’on est amené à prendre la parole en public, lorsqu’on souhaite demander une augmentation etc.
Conséquences ?
Ce stress qui demeure une arme précieuse pour survivre se révèle aujourd’hui gênant et inadapté.
Il peut venir diminuer la compétence que l’on souhaitait mettre en avant :
Lorsqu’on se retrouve noyé dans cet état chronique, on peut observer plusieurs cas de figure :
Résultats ? une libération excessive de cortisol, une régulation hormonale devenue impossible, un épuisement physique, émotionnel, mental qui peut mener à un burn out, une dépression etc.
Souvent ce glissement se fait de façon très insidieuse, à l’image de la grenouille plongée dans l’eau qui, sans réellement s’en rendre compte, finit par devenir de la friture.
Il n’y a pas fondamentalement de stress positif ou négatif. Il y a le stress et comment nous l’accueillons, comment nous l’accompagnons, comment nous en tirons parti.
La clé majeure est d’apprendre à s’écouter.
Le stress ayant pour effet de court-circuiter un certain nombre de circuits jugés comme « inutiles » pour faire face au danger immédiat (circuit de la pensée, du raisonnement, de l’analyse), il demeure important de ne pas se laisser enfermer dans cette boucle sans fin.
Le stress « positif » est celui qui reste ponctuel.
A force de vivre avec le stress, cet état initialement fugace va peu à peu se transformer en humeur, puis en sentiment habituel.
Le piège absolu est de finir par vous identifier à lui. En d’autres termes, vous allez vous définir comme « personne stressée » et donc ancrer cet état comme étant une partie de vous qui ne vous quitte pas.
Si vous vous reconnaissez là-dedans, si vous vous sentez dépassé par cet état de tension perpétuelle, je ne peux que vous inviter à demander de l’aide.
Cette démarche n’a rien à voir avec de la faiblesse, bien au contraire. Reconnaitre ses propres limites demeure une force inouïe qui permet d’avancer plus vite, plus sereinement.
Oui le stress est une réaction humaine du corps mais il n’est pas normal, sain, épanouissant de le vivre au quotidien.
Toute notre vie, nous sommes invités à en faire un véritable allié, à le comprendre, à s’adapter à lui, autant faut-il avoir la connaissance, les outils.
Ma première invitation serait de vous inviter, si cela vous parle, à cesser de vous dire qu’il est normal de stresser, à cesser de vous définir comme personne stressée.
En second temps, il est selon moi nécessaire de s’informer, de se former.
Pour cela, je compte organiser dans les prochaines semaines une masterclass complète sur le sujet.
De plus, si vous vous sentez aujourd’hui dans cette zone de résistance, il existe plusieurs outils tels que :
Et plein d’autres techniques.
Je vous informe également que je sortirai prochainement une succession de courtes vidéos destinées à vous aider à améliorer votre connaissance et gestion du stress et à vous partager des outils que moi-même.
En tant que coach et hypnothérapeuthe, ma mission est de vous aider à vous libérer de ce stress qui vous empêche d’appréhender votre quotidien avec joie et sérénité, qui vous empêche également d’entreprendre des actions qui vous attirent (reconversion professionnelle, changement de vie etc.).
Sachez que le travail sur les émotions est un voyage magnifique vers soi-même mais aussi vers les autres. Plus on apprend à se connaitre soi, à mettre des mots sur nos émotions, nos besoins, plus on peut entrer en communication avec l’autre de façon sereine, plus on a des clés pour le comprendre.
Pour les personnes se trouvant en situation de burn out, dépression, un accompagnement en coaching et/ou hypnose peuvent s’inscrire dans une prise en charge globale (médecin, psychiatre etc.).
Pour finir, j’aimerais vous inviter à ne pas traverser tout cela seul.
Je suis bien consciente que de nombreuses personnes ont ancré la croyance qu’il était nécessaire « d’être fort » pour survivre et que cela impliquait de ne pouvoir compter que sur soi-même (j’en parle en connaissance de cause…) . L’Homme est un animal social, il a toujours fonctionné en groupe. L’isolement n’est pas la chose qui nous réussit le mieux (les dernières années l’ont bien montrée).
Nous nous faisons grandir les uns les autres depuis la nuit des temps, nous nous enrichissons des dons, des talents, des connaissances des autres depuis toujours.
Parlez à vos proches, à des professionnels, ne restez pas seul dans cette boucle.
Vous verrez que vous êtes bien loin d’être le ou la seul à traverser cela.
Vous verrez qu’il existe de nombreuses personnes prêtes à vous écouter, compétentes pour vous conseiller, vous accompagner.
Vous verrez que de nombreuses solutions existent dont plusieurs pourront réellement vous aider.
Avec Amour.
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