Comment comprendre le langage de notre corps ?

J’ai découvert ces livres il y a plusieurs années, ayant toujours été curieuse de comprendre comment fonctionne notre corps, comment s’en faire un allié.

Cette curiosité se trouve d’autant plus titillée lorsque nous retrouvons régulièrement sur notre chemin certains pathologies, lorsque nous prenons des abonnements réguliers aux entorses, aux otites ou autres joyeusetés.

Il y a cependant une chose sur laquelle nous tomberons, je pense, tous d’accord : notre corps physique se transforme, il vit des fluctuations qui impactent, à différentes mesures, notre quotidien. 

Certains pourrons penser que tout cela tient du hasard absolu.

Je n’ai jamais cru au hasard pour ma part. Séparer le corps physique du corps mental et du corps émotionnel (on pourrait même rajouter le corps spirituel) est un non-sens profond.

Pensées, émotions, actions, tout est lié, nos corps interagissent en permanence sans que nous n’en ayons conscience.

Et force est de constater que plus nous avançons dans le temps, plus nous tendons à découvrir qu’une majorité des maux que l’on rencontre trouvent leur origine dans la sphère émotionnelle.

Il s’agit en fait d’émotions non digérées, et enfouies au plus profond de nos cellules. D’autres causes existent sûrement et l’être humain a encore bien des choses à découvrir sur ce sujet.

L’hypnose et le coaching wingwave (coaching émotionnel) visent, avec une approche différente, à justement aller libérer ces émotions qui se sont cristallisées dans le passé et qui ont pu créer, au fur et à mesure du temps, des blocages (maux physique ou problèmes de confiance en soi, d’estime de soi, de gestion du stress etc.).

Pour les avoir expérimenté en tant que cliente et en tant que praticienne, ces techniques sont puissantes et dénouent de nombreux noeuds. Il en existe bien d’autres et je vous conseillerai toujours de vous écouter quant à l’outil choisi. Faites vous confiance et vous mettrez toutes les chances de votre côté.

Sachez aussi que dans de nombreux cas, comprendre le sens sur nos maux suffit à les dépasser (eh oui nous avons en chacun de nous d’immenses pouvoirs d’auto-guérison).

Soyez certains que votre corps n’est pas votre ennemi.

Nous avons malheureusement tendance à lutter contre, à ne pas vouloir écouter ce qu’il a à nous dire, à tirer sur la corde, à couper le contact avec jusqu’au jour où ses messages se font de plus en plus insistants, violents et nous tombons parfois de haut.

Et si, au lieu de voir ces maladies comme des poisons, vous ne pourriez pas les voir comme des cadeaux du ciel, des messages emplis de bienveillance vous invitant à vous reconnecter à vous-même, à vous écouter et vous donner tout le respect et l’amour auquel vous avez droit ?

Membres supérieurs

Migraines

Les migraines nous forcent à nous retirer dans notre coin, dans le noir la plupart du temps. Elles nous sabotent et nous empêchent de vivre pleinement la joie, aux bons moments. Elles renvoient souvent à un refus de contacter ses émotions, à une volonté de vouloir les contrôler. La migraine fait référence à la graine coupée en deux (mi-graine) et peut indiquer une difficulté à être pleinement soi-même, prendre sa place.

Les oreilles

Les maux liés aux oreilles du type bourdonnements, acouphènes, surdités partielles, sélectives ou totales sont le signe que nous peinons à entendre (voire que nous refusons) ce qui se passe autour de nous et également en nous.

Les épaules

Les tensions que nous ressentons dans les épaules parlent de notre difficulté à agir. Elles signifient que nous rencontrons ou ressentons des freins à nos désirs d’action, notamment en termes de moyens.

La nuque

Les tensions, les souffrances ou le blocage de la nuque expriment notre difficulté ou notre incapacité à faire passer dans le réel des envies, des idées, des concepts, des volontés, etc.

Nous ne nous sentons pas capable de concrétiser, de passer à l’acte.

Par exemple, le torticolis nous renvoie symboliquement à notre incapacité à dire « non » à quelqu’un ou à une situation.

Le nez

Les maux du nez (sinusite, nez bouché etc) font référence au fait de bloquer les messages qui nous parviennent. 

La sinusite renvoie à l’impuissance par rapport à une personne ou une situation : je ne peux pas le sentir.

Je peux aussi pressentir un danger ou une menace et générer une peur en moi. Le danger peut être réel ou imaginaire; le résultat sera le même. « Ça sent mauvais pour moi ».

Je peux avoir l’impression que « quelque chose ne sent pas bon », « qu’il y a quelque chose de louche » ou qu’on fait des choses à mon insu.

La gorge

La gorge permet d’exprimer qui je suis et me permet d’échanger avec l’extérieur. C’est avec ma gorge que j’avale mes expériences émotives.

Les expressions liées à la gorge sont très parlantes : “qu’est-ce que j’ai en travers de la gorge” ou de l’acceptation “qu’est-ce que je n’arrive pas à avaler”.

Extinction de voix, angine, avaler de travers, aérophagie sont les signes de notre difficulté à accepter et exprimer ce que nous pensons ou ressentons, souvent par peur des conséquences de cette expression. On peut aussi retrouver la culpabilité d’avoir dit certaines paroles.

Les poignets

Les poignets sont les pivots qui permettent la mobilité.

Les maux du poignet indiquent un blocage ou un refus par rapport aux actions que je devrais poser.

Ils renvoient à un rejet de se responsabiliser par rapport à certaines situations ou au refus de ne pas assumer/reconnaitre l’importance de nos actes.

Les mains

Les mains parlent de notre capacité de prendre, donner, recevoir.  Les tensions, douleurs, souffrances des mains signifient que notre rapport à ce monde extérieur est un rapport de maîtrise, de pouvoir, de possession ou d’avidité. Nous voulons trop tenir, serrer, maîtriser les choses ou les individus, que ce soit par volonté de domination ou par peur. La main qui se ferme est celle qui retient, qui a peur que les choses lui échappent ou qui se défend ou attaque et veut frapper (poing fermé).

Membres inférieurs

Les chevilles

Les entorses, douleurs et traumatismes aux chevilles renvoient à des tensions mentales, au fait de résister à une situation, une relation, une action. 

Elles signifient que nous traversons une phase dans laquelle nos positions, nos critères de vie, la façon avec laquelle nous nous positionnons dans notre vie, par rapport à une personne etc. ne sont plus source de satisfaction et que nous avons de la difficulté à en changer, à “bouger”.

Les genoux

Les genoux manifestent notre degré de flexibilité et servent à amortir les chocs quand la pression est trop forte.

Lorsque nous avons mal à un genou, cela signifie que nous avons de la difficulté à plier, à accepter une situation.

ll représente ainsi l’Acceptation d’une émotion, d’un ressenti, d’une idée qui émerge de l’inconscient au conscient ou inversement.

Genou droit : rapport avec le côté féminin (mère, fille, amie, entreprise, etc).

Genou gauche : rapport avec le côté masculin (père, fils, ami, compagnon, hiérarchie, autorité, police, etc).

La hanche

Les problèmes de hanche, douleurs, tensions, blocages, arthroses, etc., nous montrent renvoient à l’ indécision et à une forme de raideur vis à vis d’une situation ou d’une personne. Quelque chose empêche d’avancer, vient perturber l’équilibre.

Ils nous parlent de notre difficulté à accepter les changements proposés par la vie, à être mobile, changer de croyances, de positionnement. 

Systèmes internes

Système digestif

Les problèmes du système digestif font référence à notre difficulté à avaler, à digérer, à assimiler ce qui se passe dans notre vie («Je n’ai pas pu avaler ce qu’il m’a dit», «Je n’ai pas digéré ce que tu as fait», «Ça m’est resté sur l’estomac»)

Les problèmes du système respiratoire nous parlent de notre difficulté à nous protéger face au monde extérieur, à trouver des réactions adaptées face aux agressions éventuelles, réelles ou imaginaires, de celui-ci. Ils peuvent signifier aussi que nous n’arrivons pas ou ne voulons refermer certaines plaies de notre vie et nous parlent ainsi de nos éventuelles tristesses, rancunes ou rancœurs, de notre difficulté ou refus d’oublier, de pardonner, voire de notre désir de régler des comptes ou, pire encore, de vengeance.

Ils signifient que nous vivons des tensions sur nos croyances profondes, celles sur lesquelles nous construisons notre vie et qui représentent nos «fondations ». Ils signifient que nous avons des peurs et des résistances face aux éventuels changements de notre vie. Ils nous parlent aussi de nos peurs profondes, fondamentales, comme la peur de la mort, de la maladie grave ou de la violence.

Les problèmes circulatoires signifient que nous avons des difficultés à laisser la vie circuler librement en nous et que notre joie de vivre, notre amour de la vie, peine à s’exprimer, voire même à exister en nous.

Ils nous parlent de notre difficulté à vivre ou à accepter cette «paix des inverses à l’intérieur de nous. Ils peuvent se manifester de différentes manières mais signifient toujours une tension par rapport à l’autre, qu’il soit notre conjoint, notre enfant ou leurs représentations en nous ou à l’extérieur de nous.

Autres

Ils sont le signe de notre insécurité matérielle et affective par rapport à l’avenir proche ou lointain. Ils signifient aussi que nous avons de la difficulté à intégrer des phases de notre vie où nous avons rencontré des manques, des pénuries.

L’acné juvénile se manifeste la plupart du temps sur le visage. Celui-ci représente l’identité, l’image que l’on voit ou que l’on a de soi. Les affections du visage nous parlent par conséquent d’un problème d’identité, d’une difficulté à accepter celle que nous avons ou croyons avoir.

L’acné renvoie à une expression visible d’irritation, de critique, de ressentiment, de rejet, de peur, de honte ou d’insécurité par rapport à moi ou aux autres et témoigne d’une non acceptation de moi-même.